Biofiltre
Principe du traitement d’air biologique:
Les filtres à air biologiques transforment par voie microorganique les composants toxiques ou malodorants de l’air en composants neutres et non dangereux. L’aspect économique et le bon fonctionnement du biofiltre lui ont valu lors des dernières années de devenir un procédé standard dans divers domaines de traitement d’air. Très souvent des concentrations, même faibles, de molécules odorantes sont responsables d’émissions malodorantes considérables. Le biofiltre permet de réduire ces polluants de 95 à 99 %.
Une installation de traitement d’air biologique est constituée principalement d’une unité d’humidification (en général un laveur d’air) suivi d’une couche de matériau filtrant biologiquement active. L’air pollué est tout d’abord introduit dans le laveur d’air où il est nettoyé et saturé en eau. L’air traverse ensuite lentement le matériau filtrant du biofiltre. L’élimination des molécules de l’air malodorantes a alors lieu en deux étapes. Durant la première étape, les matières complexes, malodorantes ou toxiques de l’air se fixent sur le film d’eau recouvrant le matériau filtrant. La deuxième étape consiste en l’élimination à proprement parler par des microbes se trouvant dans le film d’eau. L’air purifié est ensuite rejeté de façon diffuse dans l’atmosphère ou, pour les biofiltres couverts, par une cheminée.
Représentation schématique d’un biofiltre
Biofiltres de la Société Bill Biofiltre SA
Chaque unité de traitement d’air est individuellement conçue en fonction du cas de figure. Le choix du système de lavage préalable et du biofiltre tient compte de la charge de l’air, des débits à traiter, du lieu d’installation et de vos exigences particulières. Ceci inclut en particulier le choix de la surface de filtration, du matériau filtrant et du matériau du châssis.
Nous proposons les systèmes de biofiltration suivants:
Un bon matériau filtrant est caractérisé par une activité microorganique importante tout en offrant un faible degré de dégradation et une longue durée de vie. Nous proposons plus de 20 matériaux filtrants standards répondant à de hautes exigences et soumis à un contrôle qualité interne solide. La construction du filtre peut ainsi être optimisée en définissant de façon ciblée le matériau filtrant et sa stratification.
Le matériau filtrant sert principalement de substrat de support mais est également un complément de l’air brut en tant que source de substances nutritives pour les microorganismes. La forte propagation de la biofiltration durant les 20 dernières années dans divers domaines industriels a permis de rassembler de nombreux résultats pratiques. Les exigences envers un matériau filtrant sont très différentes selon le type, la quantité et la continuité des substances à traiter. Indépendamment du choix du matériau filtrant pour un cas de figure spécifique, l’expérience pratique a prouvé les avantages d’un biofiltre stratifié. Selon les règles de l’art actuelles, un biofiltre est pourvu de deux à trois couches de filtration comprenant différents matériaux.
Quelques matériaux filtrants importants
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Mélange bruyère (bruyère / tourbe fibreuse, BIM 100) |
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Bois de racine effiloché (WHG 100) |
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Mélange coco (fibre de coco / tourbe fibreuse, KOK 050) |
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Composts filtrants (p.ex. RIH 270 et al.) |
La couche inférieure, aussi appelée couche de distribution, sert de support pour les couches de filtration supérieures. Elle permet la répartition idéale de l’air pour une utilisation optimale des couches de filtration supérieures. Cette couche inférieure recueille également les particules fines dues à la dégradation lente des matériaux filtrants sans entraîner de compressions, de perte de charge additionnelle ou de formation de canaux préférentiels. Cette couche peut remplir ces conditions durant la durée globale d’utilisation grâce à sa grande résistance à la dégradation biologique. Des matériaux particulièrement adaptés (tel que du bois de racine effiloché) présentent, en plus de ces caractéristiques, une grande surface offrant un milieu de vie supplémentaire aux microorganismes.
La couche intermédiaire est généralement la couche de filtration principale. Des matériaux adaptés à cet effet sont par exemple le mélange bruyère, le mélange coco ainsi que des composts variés. Cette couche sert principalement de substrat de support et ajoute les substances nutritives, absentes dans l’air, nécessaires aux microorganismes. Grâce à sa résistance suffisante à la dégradation biologique, la couche principale assure une répartition homogène (c.à.d. sans compression, ni obstacle) durant plusieurs années de fonctionnement.
La couche de couverture sert de protection pour les couches de filtrations inférieures. Cette couverture permet d’obtenir une température et une humidité constantes dans la partie supérieure de la couche de filtration principale (effet de mulching) et d’atteindre des rendements d’élimination plus hauts et plus constants.
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